INTERVENTIONS EN MILIEU CARCÉRAL

Maison d’arrêt des femmes de Fresnes (1990-1992)
En collaboration avec le GERC, sur une action croisée Personne-Acteur-Personnage et le Théâtre de l’Opprimé. Cet atelier s’est conclu par une exposition de textes et de photographies ainsi qu’un recueil des travaux exposés. 

Maison d’Arrêt des Hommes de Villepinte (1993-1995)
Action du même type. Cet atelier à donné lieu à un recueil d’écrits (pièces, proses et poèmes).

Entre 1990 et 1993
Miss Griff-Association est intervenu à la MAF de Fresnes et la MAH de Villepinte durant plus de 6 mois pour chaque établissement, dans un projet en collaboration avec le GERC.
Le travail intitulé « Projet de Préparation à la Mise en Liberté » était axé sur un atelier de théâtre, écriture et théâtre image (« Quand vouloir jouer peut devenir vouloir vivre » »), Pour conclure : une exposition en détention, ainsi qu’un journal des participant(e)s et intervenants, relié comme un livre. Le contexte ne permettait pas un événement théâtral public.

Maison d’Arrêt des Hommes de Fresnes (1999-2002)
Organisé par Miss Griff-Association en collaboration avec le SMPR du CSST, le CHS de Villejuif et le SPIP de la M.A. de Fresnes. Sur une action Personne-Acteur-Personnage. Cet atelier a donné lieu à une représentation par an en présence d’un public extérieur et d’autres détenus de la M.A.H

En 1999 et 2002
Nicole Charpail est intervenue durant 4 années à raison d’un atelier hebdomadaire, cette fois à la MAH de Fresnes, en collaboration avec le SMPR (Service Médico-Psychologique Régional) pour mener une recherche théâtrale et littéraire avec des hommes détenus de toutes nationalités, laquelle a débouché sur 1 représentation publique par an – en détention, mais où ont été conviés des publics extérieurs.
Sous l’égide cette fois : « Tentative d’Accession à la Liberté Intérieure en Milieu Carcéral », Nicole Charpail a publié ensuite plusieurs articles sur ce travail et participé à une réflexion plus élargie concernant la « Culture en prison », ses raisons, ses possibles et naturellement les difficultés qui accompagnent les démarches de différents acteurs de la culture en prison.

>>> VOIR « QUAND LA PERSONNE VEUT CHANGER DE PERSONNAGE » Revue Pratiques Corporelles n°96 – septembre 1992
>>> VOIR « LE PLACARD » Revue Art et Thérapie n°46/47 L’ART DES MARGINAUX – juin 1993
>>> VOIR « LA PRISON MÉTAPHORE » Revue Art et Thérapie n° 84 / 85  EN PRISON – décembre 1993

Centre pénitentiaire de Meaux (Mars à Juin 2017)

Population concernée :
Un groupe de 12 à 15 hommes détenus en Maison d’Arrêt et en Centre de détention

Ce projet consiste en un atelier de création dramatique avec les supports croisés de l’art théâtral, l’écriture et l’audiovisuel, qui débouchera sur :
1 / une représentation publique pluridisciplinaire et interactive
2 / un document/trace appelé « É-C-R-I-T-U-R-E-S : lettres écrites, sonores et vidéographiques.

À partir de la question « comment réhabiter le monde ? », les participants seront invités à s’engager dans un processus de réflexion et de création personnelles par les voies de travaux expérientiels progressifs et pluridisciplinaires.

Ce projet est réalisé avec le soutien :
Du SPIP du Centre Pénitentiaire de Meaux et la DISP – La DRAC I-D-F (Service du Développement et de l’Action Territoriale) – La Fondation Meyer – La Fondation La Poste – L’Association MISS GRIFF.